ÉPITAPHE
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TRISTAN CORBIÉRE
Mélange
adultère de tout:
De la fortune et pas le sou,
De l’énergie et pas de force,
La liberté, mais une entorse.
Du cœur, du cœur ! de l’âme, non! ‒
Des amis, pas un compagnon,
De l’idée et pas une idée,
De
l’amour et pas une aimée,
La paresse et pas le repos;
Vertus chez lui furent défauts.
Âme blasée inassouvie;
Mort, mais pas guéri de la vie,
Gâcheur de vie hors de propos,
Le corps à sec et la tête ivre,
espérant,
niant l’avenir,
Il mourut en
s’attendant vivre,
Et vécut
s’attendant mourir.
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