Aracaju,
27-4-2016
Meus
amigos:
Com um único soneto, o
poeta francês FÉLIX ARVERS (1806-1851) adquiriu a imortalidade.
Apraz-me divulga-lo no
original.
Não faço a sua tradução
para o nosso idioma, em obediência à seguinte sentença do poeta e filósofo francês
VOLTAIRE:
“Poema não se traduz.
Ou se lê no original ou não se lê”.
A minha Musa,
julgando-me com inveja, deu-me a fortuna da inspiração, e eu compus um poema do
mesmo tema do soneto famoso.
Ei-lo:
FÉLIX
ARVERS
SONNET
Mon
âme a son secret, ma vie a son mystère :
Un
amour èternel en un moment conçu:
Le mal est sans espoir,
aussi j’ai dû le taire,
Et celle qui l’a fait n’em
a jamais rien su.
Hélas ! j’aurai passé
près d’elle inaperçu,
Toujours
à ses côtés, et pourtant solitaire,
Et
j’aurai jusqu’au bout fait mon temps sur la terre,
N’osant
rien demander et n’ayant rien reçu.
Pour
elle, quoique Dieu l’ait faite douce et tendre,
Elle
ira son chemin, distraite, et sans entendre
Ce murmure d’amour élevè
sur ses pas;
À l’austère devoir
pieusement fidèle,
Ele
dirá, lisant ces vers tout remplis d’elle:
<<Quelle
est donc cette femme? >> et ne comprendra pas.
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